Concernant la mise en « place des réserves de substitution » en Charente-Maritime,  les projets sont suspendus aux décisions du tribunal administratif en réponse aux recours déposés.

Actions menant vers des économies d’eau :

• 9 sondes capacitives pour mesurer l’humidité des sols, piloter le déclenchement et le dosage de l’irrigation par secteurs agricoles ;
• logiciel « CHN » de pilotage des cultures et itinéraires techniques développé par ARVALIS pour optimiser notamment les doses de nitrates, la conduite des traitements phytosanitaires ;
• développement des fermes pilotes et du réseau technique sur les couvertures végétales des sols (projet Agr’eau)…
• 21 agriculteurs engagés dans la démarche Agr’eau, 713 ha de cultures intermédiaires et 20% de surface de la SAU testée en couverture des sols
• 1 journée technique départementale à la coopérative de Tonnay-Boutone (60 personnes présentes)
• 7 thermomètres et 1 sonde de température du sol pour l’optimisation des dates de semis et des tours d’eau
• 20 bulletins Irrig’Info
• 5755 ml de haies plantés

En 2020, aucun diagnostic ni suivi n’a été réalisé, en lien avec le contexte sanitaire.

De même, le contexte sanitaire a rendu difficile la réalisation d’expérimentation. Néanmoins, une expérimentation de semis de céréales dans un couvert de luzerne permanent a été mené sur une parcelle d’1 ha non irrigué et une expérimentation variétale a été mené aux alentours de Néré (une variété de maïs a été suivi par des sondes capacitives sur 3 types de groies : légère, moyenne et profonde). Les résultats ont été restitués dans les bulletins Irrig’Boutonne.

Les objectifs ont été partiellement atteints lors de l’année 2020. Moins de 50% des actions ont été mises en place.

L’ensemble des actions sont détaillées dans le bilan 2017-2020 du projet de territoire. Celui-ci est disponible au téléchargement en suivant le lien ci-dessous.
Il est important de noter que la complexité du milieu physique, des rotations de culture de chaque exploitation, combiné aux aléas climatiques ne permettent pas d’établir un indicateur chiffré pour obtenir le volume économisé via les actions mises en place au sein du Projet de Territoire.
Par exemple : il ne serait pas sensé ni cohérent de comparer une année sèche ou la majeure partie des irrigants aurait décider de produire du maïs et durant laquelle les précipitations seraient essentiellement tombées en hiver avec une année humide aux précipitations abondantes durant la période estivale et pendant laquelle les agriculteurs auraient majoritairement décidé de cultiver du blé.
Il est néanmoins possible d’observer l’évolution des prélèvements pour l’irrigation sur le long terme afin d’en tirer une tendance globale.

En 2020, compte-tenu du contexte sanitaire, la réalisation de journées techniques n’a pas été possible mais deux vidéos ont été réalisées par la Chambre d ‘Agriculture sur l’agro-écologie (cliquer sur le titre pour accéder à la vidéo) :

• Le couvert : un outil agronomique multi-fonctions
• Semis direct sous couvert permanent : impact sur la réserve utile et la fertilité du sol – Retour d’expérience à Paillé (17)

Elles ont été diffusées via différents sites (internet CA17/79, youtube, bulletin d’irrigation).