Gestion quantitative
Economies d’eau par la profession agricole – 2019
En 2019, plusieurs actions visant à améliorer la gestion de l’eau dans les pratiques agricoles ont été mises en place dans le cadre du projet de territoire et des projets Re’Sources. Il s’agit de diagnostics agricoles à l’échelle des exploitations, de la mise en place de sondes, ou encore de journées techniques.
Actions menant vers des économies d’eau :
- les diagnostics d’exploitation permettant à des exploitant de lancer de nouvelles cultures (luzerne, féverolles, lentilles, prairies temporaires) concernant un volume de 0,59 Mm3 d’eau. Ces diagnostics ont permis de mettre en avant l’importance de la diversité des cultures dans l’assolement, une fertilisation globalement respectueuse de l’environnement, des pratiques phytosanitaires améliorées (désherbage mécanique, diminution des doses, faux semis…) et des pratiques d’irrigation performante. Néanmoins, des améliorations, des engagements et des progrès sont à faire sur l’ensemble des pratiques.
- les agriculteurs engagés dans la démarche Agr’eau, 2 techniciens formés et 20% de surface de la SAU testée en couverture des sols
- les exploitants ayant contractualisés une MAEC soit 62,23 ha
- les thermomètres et sondes de température du sol pour l’optimisation des dates de semis et des tours d’eau
- les tensiomètres et sondes de mesures de l’humidité pour optimiser l’irrigation
- les bulletins Irrig’Info
- les journées de formation technique sur la pédologie
- la plantation de haies
Les objectifs ont été partiellement atteints lors de l’année 2019. Moins de 50% des actions ont été mises en place.
L’ensemble des actions renseignées ci-dessus sont détaillées dans le bilan 2017-2020 du projet de territoire. Celui-ci est disponible au téléchargement en suivant le lien ci-dessous.
Il est important de noter que la complexité du milieu physique, des rotations de culture de chaque exploitation, combiné aux aléas climatiques ne permettent pas d’établir un indicateur chiffré pour obtenir le volume économisé via les actions mises en place au sein du Projet de Territoire.
Par exemple : il ne serait pas sensé ni cohérent de comparer une année sèche ou la majeure partie des irrigants aurait décider de produire du maïs et durant laquelle les précipitations seraient essentiellement tombées en hiver avec une année humide aux précipitations abondantes durant la période estivale et pendant laquelle les agriculteurs auraient majoritairement décidé de cultiver du blé.
Il est néanmoins possible d’observer l’évolution des prélèvements pour l’irrigation sur le long terme afin d’en tirer une tendance globale.
Cet indicateur regroupe les dispositions :
- 47 : « Encadrer la mise en place des réserves de substitution en cohérence avec les objectifs du SAGE »
- 48 : « Mettre en place un programme et des expérimentations visant la réduction des prélèvements par la profession agricole »
- 49 : « Organiser des moments d’échanges pour adapter l’évolution des systèmes de productions agricoles »